4 février 2018: Pic du Tarbésou (09)

Nous sommes la première voiture garée au parking. La route glissait beaucoup depuis Ascou. Le parking n’est pas déneigé.

La neige est… vierge, très profonde, légère. Une gageure de faire la trace, mais quel plaisir que de circuler dans cette nature très hivernale (il fait -5°C en plus). Les sapins sont recouverts d’une gangue de glace et neige. Nous filons au sommet à bon rythme, toujours sur une neige vierge. La neige est poudreuse jusqu’en haut, fait rare. Il n’y a pas de vent, et nous sommes seuls ! Il fait beau, les montagnes sont lumineuses de blancheur. On dépeaute pour basculer vers le col de la Coumeille de l’ours.

La neige est bonne, épaisse, compactée par le vent, parfois plus légère en versant nord. Tout le vallon est pour nous, pas la moindre trace. On se régale, et ce, jusqu’à la cabane. On a bien croisé de nombreux skieurs et raquettistes qui montaient, mais nous avions déjà profité de la solitude et de la virginité des lieux dans une ambiance des plus hivernales. Repas à la cabane. Entre temps le ciel s’est bâché et même les sommets se sont enrubannés de sombres brumes. De notre côté, nous en avons totalement profité. Une dernière descente et nous remettons les peaux pour rentrer par un vallon qui n’a pas été tracé. Neige très profonde, encore une fois les calories brulent vitre mais le plaisir est à son comble. Imaginez une boucle au Tarbésou un jour de grand beau, sans vent,  sans voir personne, en effectuant sa propre trace sur un terrain vierge recouvert d’une neige proche de la perfection (et un  dimanche)! Et bien c’est une chose extrêmement rare dont nous nous sommes délectés toute la journée. Nous repassons le col (non loin de celui de Pailhères) et une grosse corniche sous les flocons de neige et le brouillard. Ambiance, avant d’attaquer la dernière descente vers la voiture. Quelle journée !

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