Après toute cette neige tombée en abondance, et l’air resté froid, impossible de ne pas aller y faire glisser les spatules. Au départ de la rando, personne. Il a même fallu tracer sur la route uniformément blanche de la neige tombée au cours de la nuit. Ensuite, c’est une grande histoire de poudreuse, celle de cinéma, qui nous accompagne jusqu’en lisière supérieure de forêt. Puis… c’est le drame. Le vent se lève, la visibilité se ferme, la neige a décampé de la grande face sud, inskiable. Nous bravons les éléments, essuyant de fortes bourrasques. Inutile de persévérer jusqu’au sommet, peu loin, mais de toute façon pas assez enneigé. Un comble. Nous gagnons un beau couloir dans les citadelles de roches. La neige y est abondante, profonde. Un régal. Mieux, le vent ne nous atteint plus. Nous traçons la poudreuse profonde jusqu’à la cabane de Sédars pour nous y restaurer à l’abri de la neige qui se remet à tomber en beaux flocons. Le reste de la descente, une neige moins profonde mais beaucoup plus légère dans les bois, l’extase! Et ce, jusqu’à la voiture. Aujourd’hui, nous étions les seuls dans la face sud du St Barth. Rare. La montagne rien que pour nous!
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