Mon premier col… à bicyclette

Cela faisait longtemps que je voulais me remettre au vélo. Voilà c’est chose faite, depuis cet été j’ai fait l’acquisition d’un vélo de route, remplaçant mon vieux cadre Colombus multicolore, délaissé au fond du garage. En roulant, les ambitions arrivent, et l’envie de m’attaquer à un col me saisit.

C’est dans le Lauraguais que j’ai repris un certain rythme. De la maison, les collines toulousaines me tendent les bras et ne demandent que ça. Il m’arriva de partager le bitume avec Jean-Marc, qui en rouleur reconnu me distille quelques conseils bienvenus.
Cependant, les collines, ça va un moment, pourquoi ne pas regarder plus haut ? Avec un copain, je prévois l’ascension du Ventoux en Juin (pas moins !). Prévoir, c’est bien, mais le faire, c’est autre chose. Il faut donc commencer à monter en puissance. J’ai passé des milliers d’heures à regarder le Tour de France, mais à 35 ans il est de temps de le vivre “en vrai”. Je jette mon dévolu sur le col que je connais le mieux des Pyrénées, celui de Portet d’Aspet. Derrière le col, il y a Rouech, notre pied à terre dans l’Ariège.
Sarah m’accompagne et fera le directeur sportif. Telma bien calée à l’arrière ne dira rien. Et Lucile ne saura rien de ce que l’on fait alors qu’elle est à l’école…
Depuis Montsaunès, les 15 premiers kilomètres sont parfaits pour s’échauffer. Un léger vent d’ouest, vient traverser les rayons mais rien de grave. Le but est de ne pas de cramer avant Aspet et la “vraie” montée. Je retrouve donc Sarah à Aspet, pour un 1er relais : tout va bien, même si le match de foot hebdomadaire de la veille me donne l’impression d’être une poutre rouillée sur le vélo.
Je ne tarde pas et repars vers les entrailles d’une route sinueuse et atteins l’intersection avec le col de Mentet (une autre fois ?) au pont de l’Oule. C’est véritablement là que la pente se redresse. C’est désormais plus la même chose. Je passe “tout à gauche” non sans avoir une petite boule au ventre, et il ne me reste juste un pignon de rab. Des motards m’encouragent au niveau de la stèle de Fabio Casartelli, décédé là, sur les routes du Tour de France. Mais leurs “claps claps” ne suffisent pas, c’est dur. Plus haut, dans la forêt, je commence à trouver un rythme, lent mais c’est rythme ! Lorsque la forêt s’éclaircie, c’est gagné. Pas de sprint final, je suis seul sur la course…

Je retrouve Sarah et Telma ou col. C’est bouché, et il caille. Le Valier s’amuse dans les nuages. Ma tenue légère de la montée accepte volontiers un petite veste. Le temps d’une photo souvenir et je plonge dans la vallée de Bellongue. Je redoutais la descente, n’étant pas trop à l’aise dans cet exercice. En fait, je m’écalte. La montée est bien loin derrière, et je file à vive allure, en traversant le village de Portet d’Aspet. A Saint Lary je file vers le Sud pour attaquer la dernière montée sur Rouech. La pente est moins rude que le col. Les 4 km restants sont paisibles, à allure modérée. Les vaches sont dehors, et me regarde passer, et j’ai la banane !

Au final voici les statistiques :
Distance : 40km (pas long oui)
1200m de dénivelé +
600m de dénivelé –
Vitesse moyenne : 20 km/h sans les arrêts. pas top, je ferai mieux la prochaine fois
+ 2 barres énergétiques, et 75 cl de sirop de glucose rose fushia

Vivement le prochain col !

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2 Comments

  1. cyril
    22 avril 2011

    Et ce serait lequel le prochain?

  2. Sam
    22 avril 2011

    Le Menté ou la Core, je passe la semaine prochaine à Rouech… Si je fais la Core je me ferai payer un coup à Oust 😉 !

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