10&11 mars 2018: Puig Lanos, pic des Bésineilles par le vallon des Bésines(09)

Départ du col du Puymorens dans la soupe : des vagues de nuages viennent d’Espagne et s’engouffrent.

Au bénéfice d’une éclaircie apparait le fond de vallée. Première surprise : une voiture emprisonnée dans la neige. De nombreux groupes montent. Nous remontons jusqu’à…

 

la Porteille d’En Garcie. Dépeautage, nous dévalons le premier ressaut, passons à côté d’un gigot d’isard (si si !), puis on s’engouffre dans l’étroiture du vallon qui file aval. Le terrain ondule, entre les sapins derrière lesquels nous gagnons la cabane des Bésines. Nous nous y posons pour déjeuner, puis l’on repart en attaquant la montée vers les étangs de Moulsut sur un terrain tourmenté agréable à randonner. Ciel noir en arrière qui nous donne quelques gouttes de pluie, mais on persiste, pensant (à juste titre) que ce n’est que le bord d’une averse passant au loin. Le col au-dessus est vite ralié. C’est là que le vent nous attrape. Un peu de montagnes russes, puis on arrive au sommet des Bésineilles. Grosses rafales difficilement tenables. Aval en jour blanc, puis on tire dans la pente précédent le col de la portella de Lanos dans une neige très lourde (il fait très chaud depuis la cabane ; il faisait déjà 7° au col du Puymorens). En dessous, ça colle énormément, et la descente est laborieuse jusqu’à la cabane. Mais nous avons réussi notre sortie.

Corvée de bois avant la cabane, puis, le temps d’arriver, il pleut… Vin chaud !

Apéro magret séché, pommes de terre à la braise, saucisse grillée… On se régale. Et en dessert, les cookies maison de Sébastien.  La pluie tombe abondamment, le vent souffle.

Le lendemain matin, la neige est béton, le ciel grand bleu. Nous partons en couteaux, directement. Plus haut, les nuages s’invitent. On commence à trouver de la fraîche au sol. Des skieurs nous rattrapent au niveau de la cabane de Bacivelle, où il est impossible de rentrer car il y a de la neige derrière la porte entrouverte. Un gars a dû dormir devant vu les traces fraiches dans la poudre. Nous continuons l’ascension, jusqu’au col. Un peu de vent. Nous montons, seuls, vers le sommet du Lanos dans une très large pente. Dépeautage rapide car ça souffle, puis on tire aval dans la combe vierge le séparant du pic de Madides. On en profite pas vraiment de la poudre, le plus souvent soufflée. Par contre, elle est restée dans la combe abritée en dessous. On s’en délecte un moment, puis c’est de la neige décaillée au soleil, puis de la lourde jusqu’à la cabane où nous mangeons. On réattaque la montée jusqu’à la porteille d’En Garcie. Neige béton qui n’a pas transformé; puis poudre au-dessus du premier ressaut. Le casque de Susie dévale sous le col ; Corine le rattrape et le remonte. Dépeautage au col, belles courbes, puis très longue traversée sans pousser jusqu’à la voiture.

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