L’Islande… C’est humide! C’est un fait avéré. Terre de glace et de feu, mais également d’eau, sous forme liquide. Nous avons essuyé des embruns dès le premier jour. Les prévisions météo annonçaient ensuite trois jours de très grosse pluie. De quoi vous dégoûter car cela signifiait l’impossibilité de bouger (au risque de finir comme une serpillière après trempage, sans essorage). Nous sommes restés bloqués dedans le matin, et on n’a pas pu tenir… on est sorti. Coup de bol, en s’éloignant de 20 km, on a juste été brumisés. Et là, la météo n’a pas été aussi pessimiste. Plus de rideaux de pluie, mais « juste » des embruns les jours suivants. Puis un temps gris, sans pluie, mais tout de même bien gris. Au point que les images en couleur apparaissent en N&B.
Bien qu’avril soit le début de la saison (mais y a-t-il encore une saison ?), les spots à touristes font déjà trop largement le plein à mon goût. Et pire, les chemins de randos sont le plus souvent interdits pour permettre à la végétation de se refaire une santé après le passage intensif et les fortes pluies. Du coup, pas trop de rando ; du moins comme cela était prévu. Avec un peu de patience, le ciel bleu s’est enfin convié, laissant toutefois de temps à autre la place à la neige. Les quatre saisons en somme. L’Islande dans toute sa splendeur! Par contre, le vent ne nous a pas quittés d’une semelle. Engoncés dans les gore tex durant 15 jours, avec bonnet et gants (température entre 1 et 7°). Rude cette petite île.
Des paysages volcaniques superbes (lave…), des glaciers gigantesques, des cascades, des geysers, des couleurs éclatantes (quand le soleil était de la partie), beaucoup de volatiles, deux renards polaires, un vison. Nous en avons bien profité.
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