26&27 février 2018: pics de Portarras, Prada, Pichaley (65)

Nous montons dormir à…

l’embranchement de la route des granges de Lurgues, sur le parking. Il fait rudement froid ce soir, il y a un peu d’air. Le lendemain matin, la montre indique -8°C. Aux granges, nous partons avec le soleil sur une neige béton, ce qui, plus loin, ne facilite pas la traversée des boules de l’avalanche. En parvenant sur le replat de la cabane, celle-ci reste invisible… Détruite ? Non, elle est juste un peu plus loin, cachée derrière une butte. Une fois le paquetage déposé, nous entreprenons de monter le vallon du Cettiou. Florian qui casse un bâton bat en retraite tandis que je poursuis l’ascension. En arrivant au sommet, je constate que je ne suis pas du tout là où je comptais arriver, mais au pic de Portarras. Vue immense su le site du Bastan et la chaine. Je file au pic de Prada tout proche. Vue sur le vallon de Campana de Cloutou. Descente dans la face sud en neige dure, et neige peu commode jusqu’à la cabane.

A nouveau ce soir le thermomètre chute, et la montre indique déjà -2°C dedans. Autant dire que l’apéro est avancé et le repas vite envoyé.

Le lendemain matin, -5°C au compteur… Les gourdes mises à l’abri n’ont pas gelé, mais dès qu’on les ouvre, elles commencent à se prendre. Et en versant dans la popote, ça cristallise instantanément.

Bien emmitouflés, nous partons de la cabane contre le vent. C’est terriblement froid, atroce sur la figure. Heureusement, à peine plus haut le vent s’évapore et le soleil apparaît dans notre dos. Soulagement. Nous remontons ainsi tout le vallon de la voie normale du Portarras. Apparaît le Pichaley et sa face enneigée, puis le col de Bastan, puis la muraille du pic de Bastan d’Aulon que nous shuntons par la droite pour remonter vers le pic de Portarras et celui de Prada. Alors que nous redescendons manger plus bas à l’abri, la foule commence à monter. Florian, qui vient de casser le second bâton (le premier avait été réparé la veille avec le bout d’un autre bâton laissé dans la cabane) rentre tandis que je monte au col de Bastan puis au pic de Pichaley. Belle vue sur… la station. Beurk. Je vais effleure les pistes avant de replonger par le col de Jétas dans une belle poudreuse de face nord. Cela ne dure toutefois pas et à nouveau la neige se fait très hétérogène jusqu’à la cabane. Une fois le bivouac récupéré, nous plongeons vers la voiture sur une neige béton et tracé de partout. Ambiance tambour de machine à lavée garantie… A la voiture, même en plein soleil, il fait toujours -4°C… Et dire que le lendemain à la même heure il fera +16°C !

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