23 février 2018: Tuc du port de Vielha (Val d’Aran)

Au départ de la rando, nous sommes…

les premiers. Et pourtant, il n’y a pas de place pour se garer car la neige obstrue tout sauf le mince ruban de bitume qui dessert les ateliers de la DDE locale. On serre bien à gauche et droite mais… suite de l’histoire plus tard.

Ce matin, ça pique bien et le thermomètre est bien en dessous de zéro. Heureusement, Julien donne un bon rythme et nous nous réchauffons vite dans la forêt dont les sapins ploient sous les monceaux de neige. En levant les yeux, de toute part les faces sont très chargées et étincèlent. On se croirait au milieu de faces himalayennes parées d’ice-flutes géants. A la sortie de la forêt, nous effectuons une pause à la cabane de Pontet où nous rejoint les premiers rayons de soleil. Ça fait un bien fou ! A peine plus loin, le pont de bois est recouvert de neige, pratiquement jusqu’au garde-corps. C’est dire si de le neige… il y en a !

Toutefois, un premier, rapidement suivi d’une demi-douzaine d’autres, surfeurs dévale les pentes vierges jusqu’à nous. Pas d’erreur possible, ça sent l’héliski à plein nez. 2 minutes plus tard, l’hélico fait son show… Vive le val d’Aran !

Nous nous écartons rapidement de ces relents de kérosène pour tracer (enfin, surtout Julien) dans la virginité de la profonde poudreuse froide et légère qui jonche le sol. Cap amount, nous nous élevons dans un paysage dantesque (et oui, encore une fois) où les sapins peinent à émerger de la ouate blanche et où les falaises sont plâtrées comme jamais. Chemin faisant, nous gagnons le port de Vielha, non sans avoir eu pour écho par deux fois les aboiements d’un chien invisible. Je me comprends. La montagne est vivante. Au col, immense vue sur le sud. Une vue qui ne cesse de croitre au fur et à mesure que nous nous élevons vers le pic du port de Vielha. Les Encantats d’un côté, avec entre autre le Montardo ; Maladeta de l’autre, et bien sûr l’Ariège !

Repas vite avalé, et descente. Sur les œufs pour commencer, car la calotte sommitale est hérissée de boules de glaces prêtes à faire le moindre croc en ski. Et là, une fois n’est pas coutume, notre Jean-Marc essuie un nouveau souci. Pourtant, cette fois-ci il a des skis neufs, et des chaussures neuves. Mais… il y a toujours un mais. L’une des chaussures ne cesse de déchausser. Quelques lacets plus tard, le verdict tombe : fixation trop éloignée du talon. Un peu de mécanique, et Jean-Marc nous dépose tous dans la pente suivante avec son style si fluide et rodé. Et dire que pour une fois on a failli devoir l’attendre en descente ! Passée la première combe et sa neige convenable, nous gagnons le vallon de montée où là… Laissez-moi vous rappeler que la veille, la neige était excellente. Mais ici, elle est encore mieux. Parfaite ! On s’en gave sans s’en rassasier, à louvoyer entre les sapin et ondulations du relief. Une descente de fou. Une de celles que parfois on n’a même pas l’occasion de vivre ne serait-ce qu’une fois au cours de l’hiver. Arrivé en bas, y’a pas moyen de repartir comme cela. Il faut une seconde tournée ! Alors on reprend le profond rail de la montée pour regagner un peu d’altitude. Et chacun s’en remet une dose. L’extase. On en profite encore un peu jusqu’à la voiture.

Et là, suite de l’histoire du départ. Et bien 4 voitures française, 4 sabots ! 40 euros par véhicule svp. Merci, et bon séjour en val d’Aran.

Morale de l’histoire : T’as pas les moyens de te payer un hélico ? alors va garer ton tacot et prends un sabot !

Un commentaire

  1. Olivier
    2 mars 2018

    T’avais pas un Famas dans le sac à dos pour griller l’hélico ?
    P***** mais y’a plus personne qui commente les posts de Cyril. C’est le désert Aprim ? Z’êtes où les gens ?
    C’est la tristitude ce site !!!
    Allleeeeezzzz, postez, likez, tweetez, buzzez !
    Yallah, faut qu’ça bouge !

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