22 février 2018: pic de Pouyaué et Cap de Pène Soulit (31)

La journée est annoncée…

 

nuageuse en matinée, puis radieuse. Nous nous élançons vers le Pouyaué (2062m), conformément aux prévisions, dans un voile de nuages, nous souffletant à la figure quelques flocons en guise de bienvenue. Cependant, plus nous nous élevons, et plus la densité des masses nuageuses se fait sentir. Les distances de sécurité nous permettant tout juste d’apercevoir le skieur qui nous précède. Et cela ne semble changer, malgré les bourasques de vent. Statu quo au sommet. On attend l’éclaircie de midi prévue par la météo ? On reste là à se momofier sous l’emprise de la bise ? C’est finalement Jean-Marc qui ouvre le bal, avec un nouveau ski (le précédant a été cassé au Marcadau, mais il en avait un de rechange !)… mais avec le crochetage arrière de la chaussure qui vient de lâcher. Décidément… Réparation de fortune qui n’handicape pas tant que ça ce skieur émérite. C’est lui qui ouvre le bal de la descente où la visibilité réduite à une vingtaine de mètres n’incite pas à se lâcher. Régulièrement nous effectuons des pauses afin de déterminer la bonne direction, au bénéfice d’une trouée de… 30m. plus bas, enfin nous passons sous le plafond nuageux et chacun lâche les watts dans la descente sur la cabane. Abri idéal pour se restaurer. La dernière partie, mi croutée mi poudreuse requiert une vigilance de tous les instants pour ne pas finir au tas. La voiture est ralliée à 13h.

Il est vraiment tôt et la pente d’en face, plein nord, arbore de magnifiques arabesques trahissant la présence d’une poudre merveilleuse. Et ce, d’autant plus que le ciel vient de se déchirer intégralement, se parant d’un bleu éclatant.

Ni une ni deux, 5 minutes de voiture plus loin, nous repeautons pour monter au Cap de la Pene de Soulit (2031m). Montée rapide, électrisés par l’idée de la descente. A l’image de ce que nous imaginions, la descente est… excellente. De la poudre comme la saison hivernale n’en réserve que quelques jours par an. Un délice d’ivresse. Difficile de stopper sa course tant les sensations sont bienfaisantes… On en redemanderait presque, mais il se fait maintenant un peu tard. Nous laissons donc derrière nous de magnifiques signatures toute en courbes à l’homogénéité parfaite. Vraiment, il aurait été fort dommage de s’arréter à la première partie.

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